Paleface (Swiss) - Cursed Review

Paleface (Swiss) - Cursed Review

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Pale Face Swiss’s Cursed is a bold and chaotic amalgamation of genres, ambitiously fusing nu-metal, death metal, hardcore, power metal, and more into a volatile sonic experience. This daring genre-bending approach is both the album’s strength and its weakness, delivering moments of brilliance alongside bewildering choices. Showcasing tight musicianship and undeniable creativity, Cursed often shines, but its relentless ambition occasionally undermines its cohesion. Instrumentally, the album is impressive. The riffs are razor-sharp, frequently channeling the raw energy of early Slipknot with a balance of groove and chaos. 

The drums provide dynamic propulsion, ranging from blistering speed to crushing heaviness, while the bass remains dense and commanding, anchoring the sound with weight and clarity. Vocally, the band takes an experimental route, with the frontman shifting between guttural growls, eerie laughs, spoken word sections, and even power metal-inspired cleans. Though this variety highlights his versatility, it sometimes teeters into cheesiness, disrupting the flow of certain tracks. The album’s production amplifies its strengths, with crisp, polished soundscapes that enhance the layered instrumentation and eerie atmospheres. Haunting sound effects, unsettling samples, and creature-like noises weave through the tracks, creating a cinematic tension that immerses the listener. Despite this technical prowess, the frequent tonal shifts and genre-hopping can feel disjointed, hindering the album’s overall pacing. Cursed opens with “Un Pobre Niño Murió,” a chilling prelude of distant Spanish vocals layered over unsettling background noises, immediately establishing an anxious, haunting tone. 


This transitions into “Hatred,” an explosive track driven by Slipknot-esque riffs, relentless drumming, and visceral screams, blending chaos with groove. Similarly, “…And With Hope You’ll Be Damned” delivers crushing chugs and pounding rhythms, but the addition of Rammstein-inspired spoken word and Korn-like scats pushes the experimentation into awkward territory. The band’s ability to craft heavy, groove-oriented tracks shines on “Don’t You Ever Stop” and “Youth Decay.” The former evolves from a menacing opening into a dynamic mix of snappy drums and raw, experimental vocals. Meanwhile, “Youth Decay” blends death metal and hardcore punk with Slayer-like riffs, melodic elements, and clean blast beats, making it one of the album’s most cohesive and compelling songs. However, the album falters with tracks like “Enough?” which ventures into trap-inspired beats and rap-style vocals. While the eerie atmosphere fits the album’s tone, the sudden stylistic shift feels disconnected from the surrounding heaviness. In contrast, “My Blood On Your Hands” offers a more focused and intense experience, with Kublai Khan-like vocal delivery, tight drumming, and unsettling sound textures that emphasize the band’s darker themes.


“Love Burns” leans heavily into Slipknot’s influence with groovy, nostalgic riffs and dynamic blast beats. Unexpected guitar solos, reminiscent of 1980s metal, and power metal-style clean vocals provide a surprising twist, blending innovation with homage. While not every risk lands, the track showcases the band’s willingness to experiment and push boundaries. The album concludes with “River of Sorrows,” a slower, melancholic ballad that contrasts sharply with the heavier tracks. Clean vocals take center stage, offering emotional depth, though moments of rap and death metal growls occasionally detract from the song’s reflective tone. Despite this, the sorrowful riffs and dynamic drumming create a poignant, ambitious closing statement. In Cursed, Pale Face Swiss demonstrates a fearless commitment to genre fusion, embracing risk and experimentation. At its best, the album delivers crushing grooves, atmospheric tension, and standout moments of creativity. At its worst, it suffers from jarring transitions and over-the-top vocal choices that disrupt the flow. Still, Cursed is a bold, divisive record that highlights the band’s potential while inviting listeners into a chaotic, genre-defying journey. Fans of experimental heavy music will find much to dissect and admire, even if the album doesn’t fully perfect its formula.

Cursed de Pale Face Swiss est une audacieuse et chaotique fusion de genres, mêlant avec ambition le nu-metal, le death metal, le hardcore, le power metal et bien plus encore dans une expérience sonore explosive. Cette approche téméraire, qui traverse les genres, constitue à la fois la force et la faiblesse de l’album, offrant des moments de génie tout en s’égarant parfois dans des choix déconcertants. Avec une maîtrise technique impressionnante et une créativité indéniable, Cursed brille souvent, mais son ambition effrénée nuit parfois à sa cohésion. Instrumentalement, l’album impressionne. Les riffs sont tranchants comme des lames, canalisant souvent l’énergie brute des débuts de Slipknot avec un savant mélange de groove et de chaos. La batterie propulse les morceaux avec dynamisme, alternant entre une vitesse fulgurante et une lourdeur écrasante, tandis que la basse, dense et puissante, ancre le son avec force et clarté. Côté chant, le groupe adopte une approche expérimentale, avec un chanteur qui passe des growls gutturaux aux rires sinistres, en passant par des sections parlées et même des voix claires inspirées du power metal. Bien que cette variété mette en valeur sa polyvalence, elle frôle parfois la caricature et perturbe le rythme de certains morceaux.


La production amplifie les forces de l’album, offrant un son clair et poli qui met en valeur l’instrumentation riche et les atmosphères inquiétantes. Des effets sonores hantés, des échantillons dérangeants et des bruits de créatures étranges se mêlent aux morceaux, créant une tension cinématographique immersive. Malgré cette maîtrise technique, les fréquents changements de ton et le passage d’un genre à l’autre peuvent paraître désordonnés, affectant le rythme global de l’album. Cursed s’ouvre avec « Un Pobre Niño Murió », une sombre introduction où des voix lointaines en espagnol se superposent à des sons de fond inquiétants, établissant immédiatement une ambiance anxieuse et troublante. Cela mène à « Hatred », un morceau explosif porté par des riffs à la Slipknot, une batterie implacable et des cris viscéraux, mélangeant chaos et groove. De manière similaire, « …And With Hope You’ll Be Damned » propose des riffs lourds et des rythmes martelants, mais l’ajout de sections parlées inspirées de Rammstein et de scats à la Korn pousse l’expérimentation vers des territoires maladroits. La capacité du groupe à créer des morceaux lourds et groovy s’illustre dans « Don’t You Ever Stop » et « Youth Decay ». Le premier progresse d’une ouverture menaçante à un mélange dynamique de batterie percutante et de voix brutes et expérimentales. 


Pendant ce temps, « Youth Decay » combine death metal et punk hardcore avec des riffs rappelant Slayer, des éléments mélodiques et des blasts beats nets, en faisant l’un des morceaux les plus cohérents et captivants de l’album. Cependant, des morceaux comme « Enough? » s’égarent dans des directions inattendues. Avec des rythmes inspirés du trap et des voix rappées, le morceau, bien que doté d’une atmosphère inquiétante, semble déconnecté du reste de l’album. En revanche, « My Blood On Your Hands » offre une expérience plus intense et concentrée, avec un chant dans le style de Kublai Khan, une batterie précise et des textures sonores sombres qui renforcent les thèmes de l’album. « Love Burns » s’appuie fortement sur l’influence de Slipknot, avec des riffs groovy et nostalgiques et des blast beats dynamiques. Les solos de guitare inattendus, rappelant le métal des années 1980, et les voix claires inspirées du power metal ajoutent une touche surprenante, mélangeant innovation et hommage. Bien que tous les risques ne soient pas réussis, ce morceau met en lumière la volonté du groupe d’expérimenter et de repousser les limites.


L’album se conclut avec « River of Sorrows », une ballade lente et mélancolique qui contraste nettement avec les morceaux plus lourds. Les voix claires occupent le devant de la scène, apportant une profondeur émotionnelle, bien que des moments de rap et des growls de death metal affaiblissent parfois l’ambiance réfléchie. Malgré cela, les riffs empreints de tristesse et la batterie dynamique créent une déclaration finale poignante et ambitieuse. Avec Cursed, Pale Face Swiss démontre une volonté sans peur de fusionner les genres, embrassant le risque et l’expérimentation. Dans ses meilleurs moments, l’album propose des grooves percutants, une tension atmosphérique et des éclats de créativité. Dans ses pires, il souffre de transitions maladroites et de choix vocaux exagérés qui brisent sa fluidité. Néanmoins, Cursed est un disque audacieux et clivant qui met en lumière le potentiel du groupe tout en invitant les auditeurs à un voyage chaotique et hors normes. Les fans de musique heavy expérimentale y trouveront beaucoup à explorer et à admirer, même si l’album ne parvient pas totalement à peaufiner sa formule.

RATING: 8/10

NOTABLE TRACKS: 

Hatred

Youth Decay

Love Burns

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