Sorcerer may not have you in a spell of devotion from the very start, but by the time you reach the end of this debut LP from this French ambient/emo-inspired hardcore band, you'll certainly be under their influence. From the opening notes, it’s clear this band is masterful at crafting atmosphere and tone, and the album builds slowly but surely, gradually drawing you into its world. At first, the A-side of the album feels solid, offering a good taste of what’s to come, but it’s the B-side where they truly hit their stride and bring things to a whole new level.
The first half of the album isn't by any means bad; in fact, it’s quite compelling. The thick, rumbling bass, tight drumming, and dense riffs help define their distinct hardcore sound. Songs like “The Eternal Grief” and “In the Arms of Mortality” give you a solid taste of their style, with harsh vocals adding to the intensity. However, there are moments where the vocals, especially on tracks like “Badlands,” feel a bit too weak in comparison to the otherwise powerful instrumentation. Thankfully, the vocals sound much more fitting on other tracks, particularly when the band leans more into a melodic direction.
One standout feature is the guest vocals from Guilt Trip, which really work well with the band's overall style. These contributions help amplify the album's haunting atmosphere, maintaining that eerie, medieval feel that the band does so well. Even when they venture into more melodic territory, the music retains an unsettling aura, keeping listeners on edge. The mix of thick, sludgy riffs with the more atmospheric guest vocals helps sustain the album’s unique vibe.
It’s on the B-side, though, where things really start to get interesting. The band shifts gears, becoming more experimental and creative, and the result is a set of tracks that feel more distinctive. “Fortress” is a perfect example of this, starting off hard and heavy with a killer breakdown that hits with raw intensity. The song is simple yet effective, with precise drumming and thick, groove-laden bass that gives it a rhythmic weight. The repetition of the word "fortress" throughout the track creates a sense of power and urgency, anchoring the song’s overall atmosphere.
On “A Kindness,” the band again demonstrates their ability to build tension, starting with slowly strummed guitars that give way to a thundering bass line. The hard-hitting drums, especially the frequent use of cymbals, add texture and dimension to the track, giving it an almost oppressive energy. As the song progresses, it becomes louder, more distorted, and more chaotic—yet somehow, it works. The bass and drums lock in with a relentless drive, while the riffs maintain a menacing edge that feels both haunting and dangerous.
Then, on “The Bell Jar,” the band experiments with some wonky, underwater-sounding riffs that bring a sense of unease. There’s a creepy, almost evil undertone to the guitar work, while the drumming stays tight and precise, driving the song forward. This track really highlights the band’s ability to craft a unique soundscape that feels both eerie and raw.
One of the more nuanced tracks comes in the form of “Someone Else's Skin,” which slows things down a bit and allows for more intricate playing. The riffs are more experimental here, adding a layer of complexity that wasn’t as prominent in the earlier parts of the album. There’s a haunting, ghostly quality to the guitar work, particularly during the middle of the song, where it sounds like the riffs are drifting through an ethereal space. The drums and bass carry the weight of the song, going heavy on the low end while still allowing the track to breathe and explore different moods. The band's ability to seamlessly blend hardcore elements with ambient, almost experimental passages really shines on this track, and it feels like a natural progression for the album.
As the album moves toward its conclusion, you can really hear how the band has evolved. There’s a better balance between light and heavy moments, with the interplay of ambient sounds and crushing riffs giving the music more depth and richness. They take their time to explore textures and atmospheres, and it’s clear that they’re not afraid to experiment. It’s these moments of nuance—like the haunting backing vocals and the eerie, medieval undertones—that really set this album apart and show the band's potential for growth.
In conclusion, this album is a powerful debut from a band that knows how to balance atmosphere with intensity. They succeed in creating a unique sound that blends hardcore with ambient, emotional, and even medieval influences, and while the first half may take its time to find its footing, the latter half is where the album truly shines. The mix of light and heavy elements, the evolving atmospheres, and the careful attention to detail make this a compelling listen from start to finish.
Sorcerer ne vous aura peut-être pas sous son sort de dévotion dès le début, mais à la fin de ce premier album de ce groupe français inspiré par l'ambient et le hardcore emo, vous serez certainement sous leur emprise. Dès les premières notes, il est clair que ce groupe maîtrise la création d'atmosphères et de tonalités, et l'album se construit lentement mais sûrement, vous entraînant petit à petit dans son univers. Au début, le côté A de l'album semble solide, offrant un bon aperçu de ce qui va venir, mais c'est du côté B qu'ils frappent vraiment fort et élèvent les choses à un autre niveau.
La première moitié de l'album n'est pas mauvaise, loin de là ; en fait, elle est assez captivante. La basse épaisse et grondante, la batterie serrée et les riffs denses définissent leur son hardcore distinctif. Des morceaux comme "The Eternal Grief" et "In the Arms of Mortality" donnent un bon aperçu de leur style, avec des voix hurlantes qui ajoutent à l'intensité. Cependant, il y a des moments où les voix, en particulier sur des morceaux comme "Badlands", semblent un peu trop faibles par rapport à l'instrumentation qui, elle, est puissante. Heureusement, les voix sonnent beaucoup mieux sur d'autres morceaux, en particulier lorsque le groupe prend une direction plus mélodique.
Un élément qui se distingue est la participation vocale de Guilt Trip, qui fonctionne vraiment bien avec le style général du groupe. Ces contributions aident à amplifier l'atmosphère obsédante de l'album, en conservant cette ambiance étrange et médiévale que le groupe réussit si bien à instaurer. Même lorsqu'ils s'aventurent dans des territoires plus mélodiques, la musique conserve cette aura inquiétante qui garde l'auditeur sur le qui-vive. Le mélange de riffs lourds et sales avec les voix invitées plus atmosphériques aide à maintenir cette ambiance unique.
Cependant, c'est du côté B que les choses deviennent vraiment intéressantes. Le groupe change de direction, devenant plus expérimental et créatif, et le résultat est une série de morceaux qui se démarquent. "Fortress" en est un exemple parfait, démarrant sur un rythme lourd et puissant avec une rupture d'intensité qui frappe fort. Le morceau est simple mais efficace, avec une batterie précise et une basse épaisse qui lui donne une puissance rythmique. La répétition du mot "fortress" tout au long du morceau crée un sentiment de force et d'urgence, ancrant l'atmosphère générale du morceau.
Sur "A Kindness", le groupe montre encore une fois sa capacité à créer de la tension, en commençant par des guitares doucement strumées qui laissent place à une ligne de basse tonitruante. Les percussions percutantes, notamment l'utilisation fréquente des cymbales, ajoutent de la texture et de la dimension au morceau, lui donnant une énergie presque oppressante. Au fur et à mesure que le morceau progresse, il devient plus fort, plus distordu et plus chaotique – mais d'une manière qui fonctionne. La basse et la batterie s'enchaînent avec une énergie implacable, tandis que les riffs gardent une dimension menaçante qui semble à la fois hantée et dangereuse.
Puis, sur "The Bell Jar", le groupe expérimente avec des riffs étranges et sous-marins qui apportent un sentiment de malaise. Il y a une tonalité presque maléfique dans le jeu de guitare, tandis que la batterie reste serrée et précise, propulsant le morceau en avant. Ce morceau met vraiment en valeur la capacité du groupe à créer un paysage sonore unique qui se fait à la fois étrange et brut.
L'un des morceaux les plus nuancés de l'album arrive avec "Someone Else's Skin", qui ralentit un peu les choses et permet une interprétation plus fine. Les riffs sont plus expérimentaux ici, ajoutant une couche de complexité qui n'était pas aussi présente dans la première moitié de l'album. Il y a une qualité fantomatique et hantée dans le jeu de guitare, particulièrement au milieu du morceau, où l'on a l'impression que les riffs flottent dans un espace éthéré. La batterie et la basse portent le morceau avec une puissance d'autant plus marquée, tout en permettant à la pièce de respirer et d'explorer différents états d'âme. La capacité du groupe à mélanger sans heurts des éléments hardcore avec des passages ambiants presque expérimentaux brille ici, et cela semble être une progression naturelle pour l'album.
À mesure que l'album approche de sa conclusion, on peut vraiment sentir que le groupe a fait un pas en avant. Il y a un meilleur équilibre entre les moments légers et lourds, le jeu entre les sons ambiants et les riffs écrasants ajoutant de la profondeur et de la richesse à la musique. Ils prennent leur temps pour explorer des textures et des atmosphères, et il est évident qu'ils n'ont pas peur d'expérimenter. Ce sont ces moments de nuance—comme les voix d'accompagnement hantées et les tonalités médiévales inquiétantes—qui font vraiment la différence et qui montrent le potentiel de croissance du groupe.
En conclusion, cet album est un premier effort solide pour un groupe qui sait parfaitement équilibrer atmosphère et intensité. Ils réussissent à créer un son unique qui mélange hardcore, ambiant, et des influences émotionnelles et médiévales, et bien que la première moitié prenne son temps pour trouver son rythme, la seconde moitié est là où l'album prend toute son ampleur. Le mélange d'éléments légers et lourds, les atmosphères en constante évolution et l'attention portée aux détails font de cet album une écoute captivante du début à la fin.
RATING:9/10
NOTABLE TRACKS:
Fortress (feat. Glassbone)
A Kindness
The Bell Jar
Someone Else's Skin