Novelists have long thrived in the liminal space between accessible modern rock and progressive metalcore heaviness, and with Coda, they push that balancing act to its limits. The result is an album that’s polished to perfection, brimming with stadium-ready choruses and crushing low-end riffs, but also torn between two identities: one chasing radio-friendly familiarity, the other daring to explore stranger, darker territory.
The opening track, “Say My Name”, sets the stage with anthemic intent. Huge riffs and bold drum production underpin soaring, heartfelt vocals that shimmer with radio appeal. It’s glossy, approachable, and well-crafted, but also cautious — a track designed to win new listeners over more than to challenge old ones. For longtime fans who remember the band’s rawer edges, the sense of déjà vu is palpable.
Then comes the title track, “Coda”, and the record explodes into unexpected territory. Here, jagged djent riffs and industrial synth textures crash together with a fury missing from the opener, anchored by gut-punching bass grooves and a feral breakdown topped with a searing guitar solo. It’s adventurous, abrasive, and thrilling — a glimpse of what Novelists can be when they lean into risk rather than safety.
This tension carries throughout the album. “All for Nothing” and “Sleepless Nights” fall back into formula, with their polished hooks and familiar chorus structures, while “Maldición de la Bruja” dares to experiment. Sung partially in Spanish and laced with nu-metal swagger, the track fuses heavy grooves with eerie atmosphere and Spiritbox-esque layering. It’s weird, it’s bold, and it works — proof that Novelists shine brightest when stepping outside the mold.
The softer moments on Coda are among its strongest. “In Heaven” and “78 Rue” showcase restraint and atmosphere over bombast, using whispered backing layers, ambient textures, and sermon-like cadences to craft haunting ballads that linger long after they end. “Sleepless Nights” follows in this vein, letting melancholy breathe through understated vocals rather than relying on brute force. These tracks highlight a crucial truth: Novelists are most compelling when they let mood and space define the music instead of defaulting to radio polish.
On the heavier side, “Adam and Eve” pairs guttural screams with ominous religious samples, while “CRC” leans into Bring Me the Horizon-style chaos, complete with chant-driven sections and screamed passages that hit with conviction, if not originality. Finally, closer “K.O.” aims for epic payoff, swelling with tension and thunderous riffs, but never quite lands the knockout its title promises.
At its core, Coda is a battle between two Novelist identities: one safe, melodic, and polished for mainstream rock playlists, the other experimental, abrasive, and daring to go stranger and heavier. Both sides showcase impressive musicianship — crisp riffs, thunderous drumming, basslines that shake the floor — but they don’t always mesh. Still, when the band leans fully into either atmosphere or aggression, the results are undeniable.
Verdict: Coda is polished, ambitious, and musically sharp, but torn between safety and risk. At its safest, it blends into the modern-rock crowd; at its boldest, it hints at a much more distinctive and dangerous band. If Novelists embrace the grit and experimentation of tracks like “Coda” and “Maldición de la Bruja”, their next chapter could be the one where they truly define themselves.
Les Novelists ont toujours prospéré dans cet espace liminal entre le rock moderne accessible et la lourdeur du metalcore progressif, et avec Coda, ils poussent cet équilibre à ses limites. Le résultat est un album poli à la perfection, débordant de refrains taillés pour les stades et de riffs graves et écrasants, mais aussi déchiré entre deux identités : l’une qui recherche la familiarité radio-friendly, l’autre qui ose explorer un territoire plus étrange et plus sombre.
Le morceau d’ouverture, « Say My Name », fixe le ton avec une intention hymnique. D’énormes riffs et une production de batterie imposante soutiennent des voix aériennes et émouvantes, taillées pour séduire les radios. C’est brillant, accessible et bien conçu, mais aussi prudent — un titre pensé pour conquérir de nouveaux auditeurs plutôt que pour défier les anciens. Pour les fans de longue date qui se souviennent des arêtes plus brutes du groupe, le sentiment de déjà-vu est palpable.
Vient ensuite le morceau-titre, « Coda », et le disque explose dans un territoire inattendu. Ici, des riffs djent acérés et des textures synthétiques industrielles s’entrechoquent avec une fureur absente de l’ouverture, soutenus par des grooves de basse percutants et un breakdown sauvage surmonté d’un solo de guitare incandescent. C’est aventureux, abrasif et électrisant — un aperçu de ce que les Novelists peuvent être lorsqu’ils s’abandonnent au risque plutôt qu’à la sécurité.
Cette tension traverse tout l’album. « All for Nothing » et « Sleepless Nights » retombent dans la formule, avec leurs refrains familiers et leurs accroches polies, tandis que « Maldición de la Bruja » ose expérimenter. Chanté en partie en espagnol et imprégné d’une attitude nu-metal, le morceau fusionne des grooves lourds avec une atmosphère inquiétante et des textures rappelant Spiritbox. C’est étrange, audacieux, et ça fonctionne — la preuve que Novelists brillent le plus lorsqu’ils sortent du moule.
Les moments plus doux de Coda comptent parmi les plus réussis. « In Heaven » et « 78 Rue » privilégient la retenue et l’atmosphère au détriment du grand spectacle, en utilisant des chuchotements en arrière-plan, des textures ambiantes et des cadences quasi-prédicatives pour créer des ballades hantées qui résonnent longtemps après leur fin. « Sleepless Nights » s’inscrit dans cette veine, laissant la mélancolie respirer à travers des voix sobres plutôt que de miser sur la force brute. Ces titres soulignent une vérité essentielle : Novelists sont les plus convaincants lorsqu’ils laissent l’humeur et l’espace définir la musique plutôt que de se contenter d’un vernis radio.
Du côté le plus lourd, « Adam and Eve » associe des screams gutturaux à des échantillons religieux inquiétants, tandis que « CRC » plonge dans un chaos à la Bring Me the Horizon, avec des sections scandées et des passages hurlés qui frappent avec conviction, sinon originalité. Enfin, le morceau de clôture, « K.O. », tente de conclure l’album sur une note épique, gonflé de tension et de riffs tonitruants, mais sans jamais atteindre le coup de grâce que promet son titre.
Au fond, Coda est un combat entre deux identités des Novelists : l’une sûre, mélodique et polie pour les playlists rock mainstream, l’autre expérimentale, abrasive et prête à oser plus étrange et plus lourd. Les deux facettes mettent en valeur une maîtrise impressionnante — riffs nets, batterie tonitruante, lignes de basse qui font trembler le sol — mais elles ne s’imbriquent pas toujours parfaitement. Pourtant, lorsque le groupe s’abandonne totalement à l’atmosphère ou à l’agressivité, le résultat est indéniable.
Verdict : Coda est poli, ambitieux et affûté musicalement, mais déchiré entre sécurité et prise de risque. Dans ses moments les plus sûrs, il se fond dans la masse du rock moderne ; dans ses instants les plus audacieux, il laisse entrevoir un groupe bien plus distinctif et dangereux. Si les Novelists embrassent davantage la rugosité et l’expérimentation de morceaux comme « Coda » et « Maldición de la Bruja », leur prochain chapitre pourrait être celui où ils se définissent réellement.
NOTABLE TRACKS:
Coda
In Heaven
78 Rue